Tout commence avec L'Auta du mois de janvier 2019. L'édito de notre présidente y traduisait notre opposition au projet de construction d'un immeuble dans l'espace de l'ancien hospice Saint-Joseph de La Grave.

Les motifs ? Le caractère surdimensionné de ce projet, notamment par sa hauteur.

À l'écoute de notre opposition, la ville a organisé, en 2019, deux réunions avec les acteurs du projet dans le but de trouver un compromis et nous l’en remercions. Mais ces rencontres n'ont pas permis d'aboutir à un accord pour ramener le bâtiment à une hauteur plus compatible avec le voisinage des bâtiments anciens de La Grave.
Nous avons donc déposé fin 2019 un recours gracieux auprès de la mairie de Toulouse pour présenter nos arguments. Ce recours a été rejeté. Nous avons alors déposé un recours contentieux auprès du tribunal administratif. Ce recours y est actuellement à l'instruction.
Cette action traduit de notre part une volonté de préserver le caractère historique du site, et s'inscrit dans la logique de nos missions de défense du patrimoine. Elles sont, en outre, l'un des fondements de notre reconnaissance d'utilité publique.

Mais notre requête a été reçue très négativement par la ville qui, après des conseils appuyés pour que nous retirions notre recours, a revu l'aide financière qu'elle affecte au fonctionnement de notre musée depuis plus de 20 ans, sur la base d'une convention toujours valable à ce jour.
En 2021, cette subvention (25 000 €/an) a été divisée par deux. Pour 2022, elle n'a pas été votée...
Bien sûr, cette aide financière nous fait défaut ! Mais ce retrait nous pousse-t-elle à abandonner le combat que nous estimons légitime pour défendre la beauté de notre ville ?
Voilà donc, résumée pour vous, chers adhérents, la situation de ce conflit de notre côté. Mais du côté des promoteurs, les autorisations sont obtenues. Les travaux battent leur plein et ont toutes les chances de parvenir à la hauteur du projet que nous contestons à moins que nous ne tentions d'en obtenir l'interruption... Il est encore temps et nous y réfléchissons.

Les Toulousains de Toulouse