Gabriel Durand (1812-1882)
Au Musée du Vieux-Toulouse du 26 juin au 2 octobre
L’exposition présente une trentaine d’œuvres de Gabriel Durand, en grande partie provenant de la collection du musée mais aussi provenant d’autres institutions, et de particuliers. Elle s’articule autour de la mise en scène de l’atelier de Durand permettant au visiteur d’appréhender l’ambiance et le goût de la période 1850-1870 au travers d’objets (mobilier Napoléon III, porcelaines de Valentine, pièces de vêtement, objet du quotidien) et d’œuvres (pastels du Durand, moulage de la Vénus de Milo).
Présentant en grande partie des portraits, qui furent le gros de la production de Gabriel Durand entre 1840 et 1882, cette galerie de visage nous interroge sur la société toulousaine du Second Empire : la petite bourgeoisie côtoie l’aristocratie, ainsi qu’une classe plus populaire : la famille de l’artiste.
Puis il y a la famille qu’un artiste se crée, Pour Durand ce sont ses confrères, Arsène Pélégry, Théodore Richard, Joseph Latour, Jacques Raymond Brascassat, et ses élèves : Marie Barbaroux, future Madame Henri Martin, Madeleine Willemsens qui devint l’épouse de Jean-Paul Laurens et Mlle Barbot qui convola avec l’acteur Paul Mounet, menant quant à elle une carrière de chanteuse lyrique. Le monde artistique toulousain est un petit milieu où les alliances ne sont pas rares, permettant de jeter un regard nouveau sur cette production au vue des imbrications qu’elle implique.
Le visiteur sera plongé dans le Toulouse du Second Empire, dans l’atelier même de Gabriel Durand où la vie artistique et mondaine se passait…