Conférence : les première fois de Toulouse
rendez-vous à l’hôtel Dumay à 17 heures
Pourquoi la couverture du livre qui recense "Les premières fois de Toulouse" arbore-t-elle une molécule d'ADN à partir du plan Jouvin de Rochefort de 1678 ? L'auteur Maurice Foissac proposera les éléments de réponse aux Toulousains de Toulouse dans sa conférence du 12 juin.
La ville est un organisme vivant, que régit un fonctionnement biologique: elle se développe à l'intérieur d'une membrane plus ou moins rigide évolutive au cours de sa croissance, elle sélectionne, filtre, ce qu'elle absorbe ou rejette, elle a un besoin vital d'eau , elle transforme toutes les formes d'énergies , recycle un maximum de matières, constitue et diffuse un formidable stock d'informations, élabore du "tissu urbain" rarement prévisible, elle peut dépérir victime d'un microbe ou d'un virus, ou même croitre rapidement avec un apport non planifié de molécules humaines, et de plus, l'évolution du moindre équipement urbain, aussi technique soit-il, obéit à des lois génétiques. Cette "Ville rose" capable de bourgeonner grâce à Mondran ou Candilis au-delà de son épiderme reste étroitement inféodée depuis des siècles à son support géologique (des argiles aux basaltes) mais au risque de choquer les plus chauvins nous verrons aussi que l'image bourgeoise que Toulouse donne aux touristes est imprimée par des façades de type Hausmann le célèbre préfet de ... Paris!