L'Auta

Première série

C’est en avril 1906 que paraît le premier numéro de L’Auta avec pour sous-titre que bufo un cop cado tres meses. Il se définit comme l’organe de la société Les Toulousains de Toulouse, le secrétaire de la rédaction est Ramoun de la Bolho (Faure-Dère) et l’administrateur Charles Faur. Son format est in quarto et compte quatre pages. Le siège social est au n° 22 boulevard de Strasbourg, siège de l’imprimerie Ch. Marqués qui édite L’Auta.

C’est en avril 1906 que paraît le premier numéro de <em>L’Auta</em>

C’est un bulletin de liaison destiné aux adhérents. Le premier numéro publie le programme et les buts que poursuit l’association sous la plume de Bacquié-Fonade. Ce sont la protection et la restauration du patrimoine architectural, le respect des traditions toulousaines, la sauvegarde de la langue d’oc, le maintien de la vie à la campagne, le soutien moral et matériel des Toulousains expatriés notamment à Paris. Le bulletin publie la liste des cent premiers adhérents, plusieurs poèmes et textes en occitan. Enfin le bas de la quatrième page est occupé par quelques publicités (elles rapportent 95 F/an) d’enseignes toulousaines : Manuel & Cie, Thiéry & Sigrand, chaussures Raoul, chapellerie Lizon et une liste de quelques maisons recommandées.

Les numéros suivants sont dans le même esprit. Un an plus tard l’administrateur est Paul Roucolle et le nombre d’adhérents dépasse les quatre cents. Quelques rubriques se pérennisent : « Notre dernier trimestre » (comptes rendus des activités) « Countaralhos », « Proverbes languedociens », « Notre Passé », « Pour la langue d’Oc », « Le Pilori », « Inscriptions toulousaines » (apposition de plaques sur les monuments suggérées au Syndicat d’Initiative). Après le décès de BF le courrier est directement adressé au président, 3 rue Lapeyrouse§.

La première série prend fin en décembre 1911 soient 24 numéros.

Deuxième série

Elle débute en 1912 dans le format in-16 beaucoup facile à manipuler et avec une nouvelle présentation. Les T de T ont pour raison sociale « Société félibréenne du vieux Toulouse ». Sa parution est désormais bimestrielle et L’Auta « bufo un cop cado dus meses ». L’administrateur est toujours Roucolle. 16 pages sous couverture bistre avec le blason de Toulouse tel qu’il figure sur les Annales manuscrites de la Ville au XVIe siècle et gravé sur bois par Fernand Olié. Au verso, la composition du conseil d’administration et le sommaire du numéro.

La deuxième série débute en 1912 dans le format in-16 beaucoup facile à manipuler

Le Félibrige et la langue d’oc ont toujours leur place ainsi que les poèmes en occitan. Les numéros sont accompagnés d’un supplément en 4 pages résumant la « promenade de la société ».
Rubriques « Notre Musée »  (liste des dons et acquisitions), « Nouveaux adhérents », la « Chronique de Toulouse » (rend compte de l’actualité), « Vie de la Société », « Bibliographie » (analyses succintes des parutions récentes..

Troisième et quatrième de couverture sont occupées par des publicités.

CR succints des réunions du CA. Les adhérents l’ayant demandé des comptes rendus des visites sur une feuille volante sont annexés à L’Auta.
A partir du n° 30 (octobre 1920) L’Auta « bufo un cop cado mes » mais se réduit à 4 pages sans couverture, la quatrième étant occupée par des publicités retrouvant sa couverture pour quelques numéros un peu plus volumineux, environ une fois par an. Un bandeau avec le titre et le blason de Toulouse réduit

A partir de 1924 L’Auta inaugure une rubrique « Epigrafio miejournalo » recensant les inscriptions en langue d’oc (enseignes, proverbes, cadrans solaires, etc.). Elle est alimentée par les membres du conseil mais le plus souvent par Louis Saint-Raymond, tenue jusqu’à son décès en 1936 (plus de 200 inscriptions).

La deuxième série finit avec le numéro 86.

3e série de janvier  1927 à  1999

3e série de janvier  1927 à  1999. La numérotation reprend au numéro un et L’Auta reparaît sur seize pages dont la dernière est toujours occupée par des publicités. En fin d’année, une table des matières récapitule les sommaires des différents numéros.

Avec le n° 18 de janvier 1929 fin des pub. La dernière page est occupée par la composition du conseil d’administration et les buts poursuivis de la société. 1938 couverture blanche et la présentation de la société passe en 3e de couverture pendant quelque temps puis revienne en 4e. L’Auta n’a plus de couverture, juste un bandeau avec le blason de Toulouse. Réduction de la casse en janvier 1949 sur 1 ou 2 numéro.
Dans les années 1950-1960 le nombre de pages est en général de 144 par an. En 1969, il passe à 204, 1970 : 216, 1971 : 224, 1972 :224, 1973 : 264

Les séries

  • 1ère série (1906-1911) n° 1 à 24
  • 2e série (1912-1926) n° 1 à 86
  • 3e série (1927-1999) n° 1 à 643
  • 4e série (1999-2008) n° 1 à 98 format 15x 19
  • 5e série (depuis 2009) n° 1 à ... format 15 x 21

Les imprimeries

Ch. Marquès, 22-24 boulevard de Strasbourg (1906-1909) ; A. Gay, 22 rue Montardy (1910) ; Spéciale de L’Auta (1910-1918) ; Vialelle & Perry, 1 rue du May (1918-1919) ; Vve Bonnet, 2 rue Romiguière(s) (1919-1920) ; du Centre, 28 allées Jean-Jaurès (1920) ; La Gutenberg, 22 rue Montardy (Antonin Gay, 1920-1926) ; Languedocienne, 1 rue de Constantine (1927-1931) ; du Sud-Ouest, 6 rue Sainte-Ursule, puis en 1952, 1 rue Tripière (Joseph Castellvi, 1931-1976 et Mme Lopez, 1976-1999) ; Les Parchemins du Midi, 25 rue de Bourrassol (1999-2010) ; Groupe Reprint (depuis 2010).

Les Rédacteurs

Paul Roucolle (1906-1927) ; Paul Mesplé (1927-1982) ; André Hermet (1982-1992) ; Robert Maffre (1992-1999) ; Michèle Eclache (1999-2000) ; Christian Maillebiau (2001-2010) ; Jacques Frexinos (depuis 2011).

Les numéros spéciaux et suppléments

Les numéros spéciaux et suppléments
  • Le Pont-Neuf et les Hôpitaux de Toulouse menacés (n° 16, octobre 1916, 48 pages).
  • La question du Pont-Neuf et des Hôpitaux de Toulouse (n° 18, avril 1917, 32 pages).
  • Le Camayeul de Saint-Sernin (n° 24, mars 1919, 49-64).   
  • L’Extension de Toulouse après la guerre (n° 28, avril-mai 1920, 36 pages).      
  • Contre la mutilation de l’Allée des Soupirs (n° 47, mai 1932, 69-112).  
  • Le musée des Toulousains de Toulouse à l’hôtel Dumay (n° 249 août 1955).
  • Les porches d’église du Sud-Ouest toulousain par Paul Mesplé (supplément, n° 420, avril-mai 1976, 24 p.).
  • Tables 1981-1995 par J. de Caumon (supplément, juillet 1999, 64 p.).
  • Le Musée du Capitole par Lucien Remplon (n° 39, janvier 2003).
  • 100 ans… 100 noms par André Hermet (n° 59, janvier 2005).
  • Le cardinal Saliège (n° 76, octobre 2006).
  • Musée du Vieux-Toulouse (été 2010) 72 pages.
  • Le Commandeur Marius Cazeneuve (N° 46, juin 2013)
  • La bataille de Toulouse, 10 avril 1814 (N° 56, juin 2014)
  • Trésors cachés : le musée du Vieux-Toulouse se dévoile (n°66, juin 2015)
Le Commandeur Marius Cazeneuve (N° 46, juin 2013).
La bataille de Toulouse, 10 avril 1814 (N° 56, juin 2014)