L'Auta

L’Auta est la revue mensuelle des Toulousains de Toulouse, paraissant dix fois par an, sauf en juillet et en août. Son tirage mensuel s’élève à 1800 exemplaires et le mensuel est distribué par courrier aux 1500 adhérents.
Avec l’adhésion à la société son prix est de 20 € + 17 € soit 37 € par an.  
Publiée pour la première fois par les Toulousains de Toulouse en 1906, cette revue qui paraît sans interruption depuis cette date. Rénovée en 2008 (5e série), est dédiée principalement à l’Histoire, aux Arts et aux Lettres en Midi toulousain.
L’AUTA est  la fois un organe de liaison avec les adhérents, un outil d’information et de culture et une tribune d’expression. Chaque année, une cinquantaine d’articles rédigés par des membres de l’association, des universitaires et des professionnels du secteur culturel abordent des domaines et des genres différents : histoire et traditions locales et régionales, beaux-arts, arts décoratifs, architecture, biographies, toponymie, etc. Des numéros spéciaux sont consacrés à un sujet précis. Un livre intitulé les Toulousains racontent Toulouse a repris, en 2004 à l’occasion du centenaire de la naissance de l’association, plusieurs anciens articles parus dans L’AUTA depuis sa création.
L’acquisition de numéros anciens est actuellement les prix variant selon les séries de 1 ou 2 € à 5 €. Des réductions peuvent être accordées pour le rachat d’années entières (voir secrétariat).

La ligne éditoriale et le fonctionnement de l’Auta

(Extrait de Dans les coulisses de l’Auta. N°35 page 161 Mai 2012)
La première règle porte sur la composition du numéro et tourne autour du double principe associant « diversité et équilibre » afin d’intéresser le maximum de nos lecteurs. Le sommaire idéal est composé d’une ou deux biographies (genre le plus abondant !), d’un article d’architecture ou d’archéologie, d’un événement ou d’un fait de société, de l’histoire d’une technique ou d’une tradition régionale, sans compter bien sûr les anniversaires et les  rétrospectives, les cartes postales anciennes avec « Toulouse…Hier… », le courrier des lecteurs, les analyses de livres, et les annonces des visites et conférences, précédant la liste des nouveaux sociétaires, tandis que parfois dans l’édito Candide met son grain de sel !
Pour assurer la diversification des thèmes, une réserve importante d’articles est nécessaire. La moitié de ces textes sont demandés plusieurs mois à l’avance, les autres arrivent sans prévenir... A partir de là, notre sélection repose d’abord sur l’intérêt et la qualité intrinsèque des articles mais prend aussi en compte leur longueur en sachant que, sauf cas très exceptionnel, un texte ne doit pas dépasser plus de 20 000 signes (espaces, bibliographie et notes de bas de page compris). Ceci nous permet d’éviter la « saturation » d’un numéro avec deux ou trois « papiers » excessivement longs, occupant plus des trois quarts des pages ! S’il le faut, nous préférons scinder un article en deux textes indépendants mais complémentaires, publiés dans deux numéros successifs, « acrobatie » qui n’est pas toujours facile ! Cette minutieuse « cuisine » explique parfois le long délai de parution qui peut inquiéter certains auteurs, craignant d’être oubliés, d’autant que nous détestons travailler dans l’urgence et que nous essayons de prévoir un calendrier (flexible) de publication, deux à trois mois à l’avance, parfois plus ! Si l’Histoire est toujours très patiente, les auteurs peuvent être par contre plus pressés, ce qui est au demeurant bien compréhensible. Que tous ceux qui ont subi ou subiront l’attente « angoissante » de « la publication » veuillent bien nous pardonner et surtout n’y voir aucune mauvaise volonté de notre part !

La deuxième règle porte sur l’envoi et la rédaction des « manuscrits », vieux terme qui ne correspond plus à rien puisque nous demandons maintenant que les  textes soient présentés sous la forme de fichiers numériques au format Word et envoyés à l’adresse électronique suivante : « toulousains.de.toulouse @wanadoo.fr ». Autrefois, pour publier dans L’AUTA, il fallait être membre de notre société, aujourd’hui nos pages sont largement ouvertes à de nouveaux « littérateurs » que nous sollicitons ou qui viennent à nous spontanément ! Amandine de Pérignon joue un rôle essentiel dans la centralisation des textes, et les relations avec les auteurs (d’où l’intérêt d’avoir l’adresse mel et le numéro de téléphone de tous nos correspondants). Le rédacteur en chef se charge de demander des modifications éventuelles, suggérées par le comité de rédaction. Les problèmes les plus fréquemment rencontrés portent sur des textes trop longs (plus de 20 000 signes) ou des notes de bas de page et bibliographiques trop abondantes… L’AUTA est avant tout une revue d’informations sérieuses et savantes (parfois humoristiques) qui s’adresse d’abord au « grand public » et qui peut être lue par tous !  

La troisième règle porte sur la gestion des illustrations. Certaines sont envoyées par les auteurs avec leur texte mais un « enrichissement » est souvent effectué par l’équipe rédactionnelle, en particulier par Amandine de Pérignon et  Jérôme Kerambloch. Il faut à la fois satisfaire l’œil mais également éviter qu’un nombre excessif « d’images » ne réduise la part de « l’écrit », d’autant plus que l’utilisation de la couleur, parfois nécessaire, entraîne la création de cahiers spéciaux très onéreux...  Avec les frais d’expédition, le prix de revient de la parution de L’AUTA revient à 3 380 euros par mois (moyenne sur l’année 2011).  

Un dernier problème est posé par le long délai de fabrication. Lorsque vous recevez  L’AUTA, il s’est souvent écoulé plus de six semaines après sa mise en chantier ! Voici schématiquement les principales étapes auxquelles participent, après le choix définitif des articles, le rédacteur en chef, Amandine de Pérignon et J-P Suzzoni.

  • Un premier travail de relecture minutieuse de tous les textes est réalisé par J-P Suzzoni, car même les meilleurs auteurs ont parfois des moments d’inattention et les règles orthographiques et typographiques doivent être très sérieusement respectées !
  • Ensuite l’ensemble des textes et illustrations est envoyé sur une clef USB, à notre excellente et dévouée maquettiste Christine Rouault, qui nous retourne environ 5 à 6 jours après, le premier PDF. L’AUTA commence à prendre forme… mais ce PDF  appelle toujours des corrections pour améliorer la mise en page et éventuellement compléter ou réduire les illustrations et les textes, afin « d’entrer » dans les quarante pages du numéro.
  • Cette première correction est suivie d’une réunion entre la maquettiste et le rédacteur en chef pour finaliser toutes ces modifications et aboutir à un second PDF qui, après nouvelle lecture et validation, sera enfin transformé en ozalid ou traceur à l’imprimerie du Groupe  Reprint.
  • L’ozalid ou traceur est livré à la rédaction une semaine après, contrôlé et le bon à tirer est enfin donné après les ultimes et éventuelles corrections !
  • Nous sommes alors à J-20 de la livraison.  L’impression peut enfin commencer, elle sera suivie de la reliure et enfin de l’envoi aux abonnés par messagerie de presse (4 à 7 jours selon les circonstances).
  • La liste des adresses de nos abonnés est systématiquement mise à jour tous les mois et envoyée aux messageries grâce au travail minutieux de Josette Belaval, Françoise Peyré et Gérard Reverdy qui gèrent également les retours pour non distribution, parfois nombreux.

Voilà les grandes étapes de la fabrication de notre AUTA. La tradition veut que la table des matières annuelle, établie par Jérôme Kerambloch, paraisse dans le numéro de décembre, mais à l’ère de l’informatique il faut progresser ! Depuis plus de deux ans, sous la direction de notre bibliothécaire, Marianne Miguet, un groupe composé de Mmes Félix et Molinier et de M. Georges Brielle travaille toutes les semaines sur les anciens numéros de L’AUTA, épluche les articles, vérifie la pertinence des titres, sélectionne les mots-clés afin de préparer la numérisation des textes et la création d’une base de données pour l’ensemble des tables de matières. Nous espérons pouvoir prochainement mettre à votre disposition cette table informatique et, un peu plus tard, présenter des numéros anciens de L’AUTA sous fichier numérique !

Que tous ceux qui participent dans les coulisses de L’AUTA à ce travail de « fabrication » en soient très chaleureusement remerciés  sans oublier évidemment tous nos auteurs qui, sur la scène, bénévolement, jouent « la pièce » et font vivre notre revue depuis plus de 108 ans !

 

Pour consulter L'Auta sur Gallica :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34475573v/date