association
L’association accorde chaque année trois prix : Le prix des Toulousains de Toulouse ; le prix Sydney Forado et la « Médaille des Toulousains de Toulouse » (anciennement médaille du vieux Toulouse).
Les prix sont solennellement remis aux lauréats lors de l’assemblée générale annuelle de la Société.
A compter du 1er septembre 2019, le prix des Toulousains de Toulouse et le prix Sydney Forado seront attribués selon les règles suivantes :
1 : Le prix des Toulousains de Toulouse
Il récompense par l’attribution d’une médaille un ouvrage imprimé et édité consacré à l’histoire de Toulouse ou du midi toulousain. Le récipiendaire, sera en outre, abonné gratuitement à l’Auta pour un an.
Les ouvrages publiés ne sont admis à concourir que si la publication ne remonte pas au-delà de deux ans à compter de l’avis d’ouverture du concours annuel (ouvert en septembre).
2 Le prix Sydney Forado
Il récompense un ouvrage écrit, non édité, consacré à l’histoire et/ou aux traditions de Toulouse ou de sa région. Les travaux universitaires sont particulièrement visés pour l’attribution de ce prix.
Le candidat peut présenter des documents manuscrits, dactylographiés ou imprimés, inédits.
Valeur : 200 euros (Conseil d'Administration du 17 novembre 2021)
Règlement commun aux deux concours :
- Ces concours sont ouverts à tous, que le candidat soit né à Toulouse ou non, qu’il soit adhérent à la société des Toulousains de Toulouse ou non, à la seule exclusion des membres du jury.
- Les travaux présentés ne doivent pas avoir été déjà ni couronnés, ni mentionnés par les académies ou autres sociétés ou organismes à vocation culturelle.
Ils doivent être remis au siège de la Société, 7, rue du May à Toulouse (31000), avant la fin décembre précédant l’année au titre de laquelle ils sont présentés. Primés ou non, les documents fournis seront conservés par la Société qui s’engage au respect de la propriété littéraire. Le candidat doit accompagner son dépôt d’une lettre de candidature mentionnant ses coordonnées complètes.
- Le jury du concours est constitué par le conseil d’administration de la société qui peut, s’il le juge utile, recueillir l’avis de personnalités qualifiées membres ou non de l’association.
- Les décisions du jury sont sans appel.
- Tout candidat s’oblige à l’observation du présent règlement.
3 : La médaille des Toulousains de Toulouse
Elle récompense une action significative de valorisation du patrimoine historique de Toulouse et du midi toulousain.
Le prix est attribué par délibération du conseil d’administration de l’association Les Toulousains de Toulouse. Le récipiendaire sera abonné gratuitement à l’Auta pour un an.
Les membres de l’association tiennent une permanence à l’Hôtel Dumay, 7 rue du May, tous les mercredi et jeudi de 15h à 18h (sauf pendant les congés scolaires).
Association des Toulousains de Toulouse et Amis du Vieux Toulouse. Musée du Vieux Toulouse.
7 rue du May, 31000 Toulouse. Tel. 05 62 27 11 50 Mel :
Centre de documentation
L’hôtel Dumay abrite également une bibliothèque d'ouvrages régionalistes, un centre de documentation sur l'histoire de Toulouse et sa région ainsi qu'une photothèque regroupant de nombreux clichés anciens (vues de Toulouse, portraits, photographies anciennes d'oeuvres d'art)
Les archives des Toulousains de Toulouse regroupent des milliers de documents concernant l’histoire de la ville sous différents aspects.
Elles conservent également une grande série de cartes postales anciennes.
Ouverture pour les chercheurs sur rendez-vous (appeler au 05 62 27 11 50).
- (Re)Découvrir Falguière. 17 juin - 22 septembre 2024
- Le rugby à Toulouse. Naissance d'une passion (1890-1930) 23 juin - 7 octobre 2023
- Odile Mir du 25 juin au 1er octobre 2022
- Gabriel Durand (1812-1882), du 26 juin au 2 octobre 2021
- Jacques Muron, Salle Pierre-de-Gorsse, du 14 septembre au 14 novembre 2020
- Renée Aspe, salle Pierre-de-Gorsse, du 24 juin au 28 septembre 2019
- Portraits d'artistes, salle Pierre-de-Gorsse, du 25 juin au 29 septembre 2018
- A la découverte des frères ALET, salle Pierre-de-Gorsse, du 3 juillet au 30 septembre 2017
- Images de Toulouse au XXe siècle, salle Pierre-de-Gorsse, du 15 juin au 30 octobre 2016
- Trésors cachés : le musée du Vieux-Toulouse se dévoile, salle Pierre-de-Gorsse, du 15 juin au 17 octobre 2015
- Évocation de la bataille de Toulouse, 10 avril 1814, salle Pierre-de-Gorsse, du 16 juin au 21 septembre 2014
- Le Commandeur Marius Cazeneuve, salle Pierre-de-Gorsse, du 1er juillet au 26 octobre 2013
- Mai 68 à Toulouse, photographies de Tony Ser, salle Pierre-de-Gorsse, mai 2013
- Fêtes et Divertissements à Toulouse salle Pierre-de-Gorsse, juin à septembre 2012
- Fuggetta, aquarelles de Toulouse par Robert Fuggetta, salle Pierre-de-Gorsse, été 2011
- Toulouse, pages d'histoire. Les Toulousains de Toulouse ont 100 ans à l'Ensemble conventuel des Jacobins organisée par Mme Monique Rey-Delqué (28 avril- 28 août 2006)
- Oeuvres restaurées, oeuvres sauvées, salle Pierre-de-Gorsse, 15 septembre - 15 octobre 2005
- François Lucas et les Ponts Jumeaux, salle Pierre-de-Gorsse, 9 septembre - 9 octobre 2004
- Grande et petite histoire de la vie artistique à Toulouse, salle Pierre-de-Gorsse, 2-15 mai 2004
- 1904-1984. Quatre-vingts années de défense du patrimoine toulousain à la Bibliothèque Municipale de Toulouse avec catalogue (mai-septembre 1984)
- Le commandeur Marius Cazeneuve. Musée du Vieux-Toulouse, 7 rue Du May, organisée par Pierre Salies et inaugurée le 1er octobre 1960 en présence de Pierre Benoit
- Exposition au Palais des Arts d'objets ayant un rapport avec l’éclairage prêtés par les musées Paul-Dupuy, des Toulousains de Toulouse et des collectionneurs privés lors de la Semaine de la Lumière et de l’illumination nocturne des principaux monuments toulousains (26 avril – 4 mai 1952)
- Rétrospective de l’art ménager de l’ancien temps au Salon des Arts Ménagers de 1948 organisée par Ernest Giscaro dans un stand mis à disposition de la société par Charles-Georges Sicre
- Maquettes d’Abel Fabre au Palais des Arts dans le cadre du Salon des Artistes Méridionaux de 1923
- L’œuvre de Raymond La Fage. Musée des Toulousains de Toulouse, 6 rue Saint-Jean, en avril 1925 organisée par le comte Henri Bégouen
- Le paysage des quais de Garonne et les monuments menacés en 1917 à la Caserne de la Mission
- Toulouse sous la neige exposition photographique en mai et juin 1914.
Docteur Frézières (-1927)
Président de 1904 à 1908 mais le véritable fondateur et animateur de l’association est Marius Bacquié-Fonade déjà connu par ses écrits pour la défense de la culture occitane et ses nombreuses initiatives. La mésentente entre le président et l’ensemble du conseil d’administration amène Frézières à démissionner, le 30 mai 1908.
Marius Bacquié-Fonade (1854-1910)
Président de 1908 à 1910. C’est lui qui établit les statuts de l’association et qui en fixe les objectifs : sauvegarde du patrimoine, découverte de Toulouse, création d’un bulletin L’Auta et d’un musée sur le modèle de celui créé à Arles par Frédéric Mistral. Majoral du Félibrige depuis 1905, il est l’un des sept fondateurs de l'Escolo Gastou-Febus, de l’Escolo moundino et le responsable de son bulletin Terro d’Oc, puis il s’est brouillé avec elle pour le plus grand bénéfice des Toulousains de Toulouse ! A sa mort, l’association compte déjà 600 membres. Il a publié plusieurs articles sous les pseudonymes Nado-Foun, Nadau de la Fount et était l’auteur de la rubrique Countaralhos. Auteur de contes et de galéjades. D’un naturel bonhomme, il cachait un tempérament fougueux, il défendait la langue d’oc avec passion. Sa bibliothèque en occitan et ses ouvrages sur Toulouse restaient une référence. Ami des provençaux Roumanille, Auguste Fourès, Frédéric Mistral et Prosper Estieu, il leur avait fait découvrir les richesses cachées de Toulouse. Peu avant sa mort, il crée au sein de l'Association trois commissions : musée, fêtes et solidarité.
Décédé à l’âge de 56 ans, il laisse les Toulousains de Toulouse orphelins. A sa mort l’Association compte 600 membres.
Joseph Rozès dit J. R. de Brousse (1876-1960)
Président de 1910 à 1960. Il adhère en 1906. Sa présidence est la plus longue de l’histoire de l’Association et c’est lui qui lui donne son véritable caractère. Dès sa nomination, il crée les commissions suivantes : municipale réunissant les conseillers municipaux membres de la société, L’Auta, Félibrige, Cartes postales du Vieux-Toulouse et juridique. Son pseudonyme Raymond Tolosan.
Après des études de droit, il s’oriente vers le journalisme et collabore à plusieurs journaux toulousains servi par une plume alerte. Défenseur inconditionnel du patrimoine et de la langue d’oc, il écrit des poèmes en français et en occitan et publie en collaboration avec Armand Praviel Anthologie du Félibrige, Anthologie des Jeux-Floraux, et sous son seul nom, un recueil de poésies La maison sur la colline. Il entre à l’Académie des Jeux Floraux en 1907 et est élu mainteneur en 1914. Il s’intéresse aussi à l’art et devient critique d’art dans plusieurs revues.
Au sein de l’association, il a toujours été très actif, un jour, conférencier très apprécié pour sa culture et son humour, un autre jour, guide passionné dans les rues de Toulouse.
Pierre de Gorsse (1903-1984)
Président de 1960 à 1984. Il entre aux Toulousains de Toulouse en 1920, au conseil d’administration en 1932. Après des études de droit et de lettres, il exerce la profession d’avocat jusqu’à sa retraite. Toute sa vie, il porte un intérêt tout particulier à l’histoire et à l’art. Il publie de nombreux ouvrages (162 en tout), notamment sur les Pyrénées : Villégiatures romantiques, Aimables inconstantes, Splendeurs et gloire des Pyrénées, La justice égarée par les femmes, Reines en vacances, Les grandes heures de Toulouse, etc. Il a consacré beaucoup d'énergie à la défense et à la mise en valeur par la plume et la parole du patrimoine régional. Parmi ses nombreuses activités, on retiendra : fondateur de l'Académie Julien-Sacaze (1922), président de l'Académie de Législation (1951-1952), de l'Académie des Sciences, Inscriptions & Belles-Lettres (1960-1962), secrétaire perpétuel de l'Académie des Jeux Floraux (1976), membre correspondant de l'Institut (1968), etc.
Gratien Leblanc (1904-1993)
Président de 1984 à 1988. Diplômé d’archéologie et agrégé d’histoire et géographie, il fait toute sa carrière à Toulouse : professeur à l’Ecole des Beaux-Arts, puis au Lycée Fermat. Il est membre de plusieurs sociétés savantes de Toulouse ou de la région et mainteneur du Félibrige. En 1976, il publie un succès de librairie La vie à Toulouse il y a cinquante ans.
Avec le conservateur du musée, il est le premier président à solliciter les services compétents et les collectivités territoriales pour engager des travaux de restauration à l’hôtel Dumay. Toulouse lui doit la « découverte » des remparts de la rive gauche dont il fait une étude minutieuse. Une plaque, inaugurée le 8 octobre 1999, rappelle son action. Des problèmes de santé le contraignent à ne pas renouveler son mandat.
Robert Gillis (1920-2004)
Président de 1988 à 1998. Après des études de droit, il entre à la préfecture de la Haute-Garonne en tant que rédacteur et y fait toute sa carrière jusqu’au poste de directeur des services administratifs et financiers, puis il dirige la Mission régionale de Midi-Pyrénées. Très impliqué dans le monde associatif, il entre aux Toulousains de Toulouse en 1961 et au conseil d’administration en 1982 lors de sa mise à la retraite.
Sa présidence a été marquée par une politique volontariste qui s’est traduite par un accroissement notable du nombre d’adhérents. Sous son mandat, deux des façades sur cour ont été restaurées. Il a donné plusieurs conférences et publié une cinquantaine d’articles, notamment sur le quartier de Montaudran auquel il était très attaché.
Lucien Remplon (1928-2021)
Président de 1998 à 2007. Né à Toulouse où il a fait toutes ses études, il intègre la magistrature en 1954. Après une carrière qui le conduira à divers postes du Parquet, il terminera sa carrière comme procureur général près la Cour d’appel de Toulouse, en 1994. Il entre au Conseil d’administration des Toulousains de Toulouse en 1995 et succède en 1998 à Robert Gillis. Sa présidence est marquée par un effort poursuivi essentiellement dans deux directions. D’une part, modernisation des outils de gestion et de la parution de notre revue (débuts de l’informatique, embauche de personnel…). D’autre part, réalisation de travaux immobiliers précédée et accompagnée d’une stricte discipline budgétaire permettant la constitution de fonds propres de la société. On doit notamment à ses efforts la restauration de la salle de prestige de l’Hôtel Dumay en son rez-de-chaussée. Par ailleurs, il collabore intensément à L’Auta qui publie régulièrement ses articles. Il dirige également quelques visites conférences notamment au Palais de Justice et à la Salle des Illustres. Après avoir assuré la réalisation de l’Exposition du Centenaire de notre association, il se retire en mars 2007.
Jacques Frexinos, professeur à la Faculté de Médecine, lui succède.
Jacques Frexinos (né en 1940)
Jacques Frexinos a été Président des Toulousains de Toulouse de 2007 à 2017, et est resté ensuite rédacteur en chef de notre revue L’Auta. Il a fait toute sa carrière au sein des hôpitaux de Toulouse. A côté de son activité clinique, il s’est investi dans la recherche, surtout dans le domaine de la motricité digestive. Pendant sa carrière hospitalo-universitaire il a publié plusieurs ouvrages « grand public » : Les Ventres serrés, L’Art de purger, Le roi alcool. Il est l’auteur d’ouvrages historiques : Les Hôpitaux de Toulouse, mille ans d’histoires et Histoire de la Médecine à Toulouse de 1229 à nos jours.
En 2006, il cesse ses fonctions de clinicien et est nommé président de la Commission du Patrimoine Historique des Hôpitaux de Toulouse. Il est également membre de l’Association des Amis de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques et de la Grave depuis de nombreuses années.
Jacques Frexinos a récemment écrit une histoire panoramique de Toulouse de l’antiquité à la seconde guerre mondiale en deux suppléments de L’Auta, toujours disponibles. Son idée directrice était de mettre à la portée des toulousains l'histoire de Toulouse, souvent méconnue de ses propres habitants. C’est une synthèse qui se veut pédagogique mais qui est enrichie d'anecdotes et de faits divers, et de nombreuses illustrations puisées principalement dans le fonds d’archives des Toulousains de Toulouse.
D’après les statuts de l’association, cette qualité est conférée par le conseil d'administration à des personnalités qui ont rendu de grands services à l'Association.
Duc de Trévise (1883-1946)
Petit-fils du maréchal Mortier, Edouard Mortier, cinquième duc de Trévise, est passionné par la protection des œuvres et des monuments à une époque où les disparitions et les destructions se font souvent dans l’indifférence générale. Son attention est attirée sur les Toulousains de Toulouse à la suite d’un article paru dans L’Illustration du 26 octobre 1912 de J. R. de Brousse pour alerter l’opinion et tenter de sauver du dépeçage le portail de l’évêché d’Alan. Il fait un voyage depuis Paris pour découvrir ce fameux portail ainsi que d’autres merveilles en grand danger de la région, les abbayes de Flaran et de Bonnefont. J. R. de Brousse lui fait découvrir notre Association et son musée et lui parle de nos actions.
Quelques années plus tard, le duc de Trévise fonde à Paris le Comité de Sauvegarde de l’Art Français sur le modèle de notre Association (excusez du peu !). Grâce à une tournée de six mois, jalonnée de 51 conférences aux Etats-Unis et la fondation de 15 comités, il recueille plus d’un million de francs. C’est grâce au chèque de 6 000 francs offerts par le comité de la ville de Saint-Louis, fondée par La Clède en 1927, que l'Association a pu acquérir la Vierge à l’Enfant provenant de la succession du sculpteur toulousain Abel Fabre. A cette magnifique œuvre d’art que l’on attribue au sculpteur Artus Legoust, il ajouta le don d’objets précieux de sa collection personnelle.
C’est pour le remercier de ces bienfaits que l’association crée le titre de membre d’honneur et il en est le premier titulaire.
Henry Puget (1894-1966)
Né à Toulouse, il fait de solides études de droit et embrasse une carrière universitaire à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Il occupe de très nombreuses fonctions administratives ou politiques, notamment comme auditeur au Conseil d’Etat à partir de 1921, chef du cabinet du ministre des Finances de 1926 à 1930 et directeur du cabinet du ministre de l’Air de 1932 à 1934.
Il est nommé membre d’honneur en novembre 1927, pour la part active qu’il a prise dans les démarches entreprises pour obtenir la reconnaissance d’utilité publique par décret présidentiel, le 10 juin 1927.
Il écrit plusieurs articles très documentés pour L’Auta : « Un complot à Toulouse contre le pape : magie, envoûtement et poison », « Montaigne à Toulouse », « Magistrats du Midi sous la monarchie de Juillet », Maurice Magre à Toulouse … », « L’affaire Cécile Combettes », « Un Toulousain, ambassadeur de Louis XIV au Siam », etc. Il a aussi publié « Le statut juridique de l’Académie des Jeux-Floraux de Toulouse ». Paris, Giard, 1924. A sa mort, il fait plusieurs dons à l’association. Il a acquis pour le compte du Musée une tête en plâtre de Cléo de Mérode et une maquette de la statue de Gambetta dans la cour du Louvre lorsqu’on vendit à Paris le fonds de l’atelier du sculpteur Falguière vers 1930.
Une salle du Musée porte son nom.
Comte Henri Bégouen (1863-1956)
Membre du Conseil d’administration de 1926 à 1950 et il a été nommé membre d’honneur quand son grand âge ne lui permettait plus de se rendre à Toulouse alors qu’il s’était retiré dans son château des Espas à Montesquieu-Avantès (Ariège). Nommé professeur de préhistoire à la faculté des Lettres de Toulouse, ses travaux sur la préhistoire lui valent d’être docteur honoris causa de plusieurs universités étrangères. Il occupe en outre de nombreuses fonctions : directeur de la Xe circonscription des antiquités préhistoriques, membre de la commission supérieure des Monuments historiques, correspondant de l’Institut, membre de plusieurs académies (Jeux-Floraux, Sciences, Inscription & Belles-Lettres), membre de la Société archéologique du Midi de la France, etc. Il s’intéresse à bien d’autres domaines que la préhistoire : folklore, histoire, art, etc. Il est commandeur de la Légion d’Honneur.
Il a publié plusieurs articles dans L’Auta : « Un explorateur toulousain, le commandant de Roquemaurel » (1927), les six frères Caffarelli » (1928 et 1933), « Les pèlerinages de pénitents à Notre-Dame de Garaison », « Les précurseurs toulousains de la préhistoire » (1935), « La réception du préfet baron Desmousseaux aux Jeux-Floraux en 1807 », « Les maquettes de Griffoul-Dorval pour la statue du général Compans à Salies-du-Salat », « Un voyageur à Toulouse en 1783 », etc. Il a donné plusieurs conférences dans le cadre de nos réunions sur : Le dessinateur Raymond Lafage, Les précurseurs de la préhistoire à Toulouse, etc., et fait visiter le Muséum d’histoire naturelle (1932) dont il était l’un des conservateurs. Il a fait plusieurs dons au Musée.
Dr Siméon Victor Durand (1879-1956)
Né à Toulouse en 1879, il y fait ses études de médecine et s’installe comme radiologue à une époque où cette spécialité était encore d’une étrange nouveauté.
Après avoir acquis l’hôtel Dumay en 1914 et avoir fait restaurer cette demeure qui devient un des joyaux de la Renaissance toulousaine, il y installe son cabinet médical et son appartement. Depuis 1918, il est chef de service au Centre d’Electro-Radiologie de l’hôpital militaire Larrey où il consulte tous les matins. Il devient médecin commandant de réserve en 1931. Son dévouement à l’hôpital Larrey, notamment pendant les deux guerres mondiales, lui vaut d’être décoré de la Croix de Guerre et d’être nommé chevalier de la Légion d’honneur. C’est en 1948 que pour raison de santé, il est alors âgé de 69 ans, il abandonne ses fonctions à l’hôpital militaire.
En faisant don de sa demeure aux Toulousains de Toulouse, il en est devenu le plus grand bienfaiteur et grâce à lui, l’association connaît un élan sans précédent. Il est nommé membre d’honneur en mars 1946 et disparaît en 1956. Ironie du sort, il est promu officier de la Légion d’honneur en 1957 alors qu’il est décédé depuis un an !
Il était marié à Marthe Talmié qui tenait avec sa mère un atelier de mode, installé après 1914 dans l’hôtel Dumay. Elle était un soutien sans faille des actions de l’Association. Elle décède en 1944.
Les membres bienfaiteurs
Mme Henry Puget, André Sibot (1975), Gaston Laynevèze (1970, 1973, 1975), Henri Lagardère,