Visites, conférences à venir

Visite : Toulouse dans les Années Folles. Promenade de 2 heures.
Rendez-vous à 15h devant l'Office de Tourisme - square Charles de Gaulle 31000 Toulouse

Rigueur, simplicité et géométrie : découvrez à Toulouse les témoignages architecturaux de l’Art déco pendant l’entre-deux-guerres. Après l’Art Nouveau (la Belle Époque) et la Première Guerre mondiale, un nouveau déferlement de joie et d’effervescence artistique marque une Europe en plein progrès. La Ville rose se dote, elle aussi, de nombreuses architectures Art déco au son des orchestres de jazz...
En France, la loi Cornudet promulguée en 1919, complétée en 1924, tend à maîtriser la reconstruction du pays et invite les villes à se doter d’un Plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension. À Toulouse, l’application de la loi est différée mais la municipalité entame de grands chantiers pour pourvoir la ville en infrastructures sociales, scolaires et sportives.
Cette visite vous replace dans ce contexte des années 1920 aux années 1940. Entre impulsions municipales mais aussi privées, des dizaines de monuments et immeubles changent le visage de Toulouse. Des témoignages élégants et atypiques parsèment cette visite de rebondissements visuels joyeux : le théâtre des Variétés, la poste, l’immeuble de La Dépêche du Midi, ou encore la villa du docteur Charry... le guide vous montre comment admirer l’Art décoratif et sa touche régionaliste au gré des immeubles paquebots, des mosaïques, des ferronneries et des calepinages de briques.
Merci de vous acquitter de 8 € (paiement espèces ou chèque) lors de votre inscription lors des permanences de l’association les mercredis et jeudis à l’accueil du musée du Vieux-Toulouse (au premier étage de l’hôtel Dumay). Aucune inscription par courriel ne sera retenue

Cette année nous vous proposons de passer la journée à Montauban qui est certes proche de Toulouse mais peut-être méconnue de nombre d’entre nous. Montauban mérite d’être visitée pour la richesse de son patrimoine. 
Le matin un guide de l’Office de Tourisme nous fera découvrir le centre historique de Montauban. Après le déjeuner nous visiterons le musée Ingres-Bourdelle, qui comme vous le savez a été rénové et agrandi. Il présente une riche collection d’œuvres de ces deux artistes montalbanais. 
 
Participation financière : Le prix de la sortie est fixé à 55 € par personne et comprend le transport en autocar, les visites et le repas de midi. Les inscriptions devront être faites : soit par lettre, accompagnée du chèque correspondant, précisant votre numéro de téléphone (portable de préférence) et votre adresse de courriel, soit directement au siège de l’association lors des permanences du mercredi et du jeudi (de 15 h à 18 h). Les demandes d’inscription  non accompagnées du chèque correspondant ne seront pas prises en compte.

Détails pratiques : Le départ est fixé à 8 h 30 précises (impérativement), à la gare routière, 68, boulevard Pierre-Sémard, à côté de la gare Matabiau (métro ligne A – station Marengo SNCF).
Les annulations effectuées après le 21 juin ne donneront pas lieu au remboursement de la somme versée pour l’inscription. En cas d’empêchement de dernière minute, nous vous remercions de prévenir aussitôt les organisateurs en appelant le 06 14 05 24 80. 
Nous rappelons que cette sortie est organisée pour les membres de l’association, à jour de leur cotisation. 

Visite du bassin des filtres par Samuel Vannier
Rendez-vous à 15 h côte de la guinguette Le gros arbre, 110 rue des Amidonniers

Le bassin des filtres est un dispositif hydraulique unique. Il est construit à Toulouse entre 1842 et 1843 et permet à cette époque de filtrer l’eau de la Garonne qui transite par le canal de Brienne pour alimenter le canal latéral à la Garonne. Le bassin des filtres fait partie d’un ensemble historique plus vaste comprenant le port de l’Embouchure, soit le lieu de jonction du canal du Midi, du canal de Garonne et du canal de Brienne. Samuel Vannier, archiviste aux VNF, nous propose une visite du site.
Merci de vous inscrire lors des permanences de l’association les mercredis et jeudis de 15h à 17h ou au 05 62 27 11 50 aux mêmes heures. Aucune inscription par courriel ne sera prise en compte.

Conférence : Paul Hélie Périgord, apôtre de Paix - Un Franco-Américain à la stature d'homme d'Etat par Patrick Lasseube
Rendez-vous à 17 h à l’Hôtel Dumay

    Né le 25 octobre 1882 dans la commune de Saint-Lys, il décède le 11 avril 1959 à Palissades, Etat de New York. Il accomplit de brillantes études qui lui valent d'être ordonné prêtre catholique. En 1914, il se porte volontaire et part au front. En 1917, il se voit confier par le Conseil national de la Défense américaine une mission de " propagandiste " pour inciter les jeunes américains à s'engager dans l'armée pour venir se battre en France. Devenu lieutenant, Paul Périgord est nommé, après la guerre, au Haut-Commissariat de France à Washington DC. 
Une fois marié, il poursuit une brillante carrière de professeur des universités, et est nommé membre du conseil consultatif du Bureau international du travail. En 1940 il répond à l'appel du général de Gaulle lancé depuis Londres. Il sera le président de " la France libre " pour la Californie du Sud. Cet ouvrage retrace le parcours hors du commun d'un homme engagé dans les plus grands conflits de l'histoire pour incarner une foi inaltérable dans les capacités des hommes à prendre en main leur destin, pour que la Paix règne entre les Nations.

Visite de l’exposition La force du trait : l’expo musclée ! Au musée des Arts Précieux (musée Paul-Dupuy)
Rendez-vous sur place à 15 heures,, rue de la Pleau

Au nombre des quatre vertus cardinales, la Force constitue, sous de multiples déclinaisons et interprétations, un thème iconographique majeur dans l’histoire des arts graphiques. Se manifestant par la puissance physique mais aussi morale ou politique, elle apparaît de façon réaliste ou symbolique, tant dans le choix des sujets que dans leur traitement formel.
Des dieux et héros de l’Antiquité dotés d’impressionnantes musculatures aux ouvriers et paysans représentés en plein effort, en passant par les représentations patriotiques ou politiques et les lutteurs des estampes japonaises, cet accrochage propose une déambulation dans les diverses représentations de la Force à travers les siècles, les techniques graphiques, les courants artistiques et les continents.
Merci de vous inscrire lors des permanences de l’association les mercredis et jeudis de 15h à 17h et de vous acquitter de la somme de 5 €. Aucune demande par courriel ne sera prise en compte, paiement en espèces ou en chèque (pas de CB).

Conférence : La cinémathèque de  Toulouse par Franck Loiret, son directeur
Rendez-vous à 17 heures à l’hôtel Dumay

La cinémathèque de Toulouse est une institution fondée en 1964 par des cinéphiles passionnés réunis autour de Raymond Borde (1920-2004). Elle se définit par les deux missions fondamentales qui caractérisent toute cinémathèque : la conservation et la diffusion du patrimoine cinématographique.
C’est l’une des trois principales archives cinématographiques françaises avec la Direction du patrimoine du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) et la Cinémathèque française. 

Conférence : Toulouse et la résistance aux oppressions dans l’Histoire par Georges Labouysse
Rendez-vous à 17 heures à l’hôtel Dumay

À plusieurs reprises dans son Histoire, Toulouse et sa région ont été amenées à résister à des situations difficiles voire d’oppressions. Nous  prendrons cinq exemples plus ou moins connus pour l’illustrer :
- Le 6 janvier 1189, les consuls de Toulouse prennent le pouvoir  face au Comte Raimon V et font de leur territoire une « République consulaire ». Après plusieurs mois d’émeutes, les Toulousains ont  fait leur révolution bourgeoise 600 ans avant Paris !
- Le 25 juin 1218, des femmes de Saint-Sernin tuent Simon de Montfort avec leur catapulte. C’est le début de la fin pour la croisade contre les Albigeois que les Occitans gagneront… 
- Au XVIIe siècle, dans le cadre de la révolte fiscale des Croquants contre Richelieu et l’Etat capétien, le Languedoc se soulève avec le duc de Montmorency, qui finira décapité dans la cour du Capitole.
- Au XIXe siècle, une révolte des paysans du Couserans et du Comminges contre le code forestier de 1824 sera appelée « La guerre des Demoiselles » : d’où pour certains le nom du Pont des  Demoiselles à Toulouse ?
- En août 1942, une lettre pastorale de l’archevêque de Toulouse (Mgr Saliège) , suivi par celle de l’évêque de Montauban (Mgr Théas), encouragera le mouvement de résistance contre l’occupant  nazi.

Visite : le tribunal de commerce, 3 place de la Bourse
Rendez-vous sur-place à 15 heures
Situé 3 place de la Bourse, une bourse des marchands avait été instauré par Henri II en 1549 à la demande des riches négociants de pastel de Toulouse. Le bâtiment a ensuite été reconstruit au XIXe siècle par les architectes Bonnal et Raynaud.

Aujourd’hui, le tribunal de commerce continue de représenter le dynamisme économique de la région. Il est maintenant composé de 58 juges bénévoles, ou "juges consulaires", qui viennent du monde de l’entreprise et du commerce.
Merci de vous inscrire lors des permanences de l’association les mercredis et jeudis de 15h à 17h ou au 05 62 27 11 50 aux mêmes heures. Aucune demande par courriel ne sera prise en compte, si la visite est payante : paiement en espèces ou en chèque (pas de CB).

Conférence : Pierre Fons (1880-1917), poète toulousain par Christophe Marquez    
Rendez-vous à 17 heures à l’hôtel Dumay

Issu d'une famille de juristes cultivés, Pierre Fons est, dès l'enfance, imprégné par la littérature et la poésie. Sa production, avant tout classique et symboliste, commence au début du XXe. Ses recueils (Des songes pâles, l'Heure amoureuse et funéraire...) lui valent des lettres de maîtrise l'Académie des Jeux floraux de Toulouse. Influencé par Alfred de Vigny, admirateur de la civilisation antique, correspondant d'Edmond Rostand et de Frédéric Mistral, ami d'artistes comme Edmond Dulac ou Mriam Rocher, Pierre Fons est aussi l'auteur d'essais et de romans. Critique d'art, chroniqueur, il collabore à diverses revues et journaux. Avec d'autres (Armand Praviel, Joseph Rozès de Brousse…), ce jeune poète au destin inachevé contribue au succès de L''Âme Latine, revue littéraire et école de pensée pour une nouvelle génération d'auteurs méridionaux.