Lundi 17 avril
Conférence : Le duc de Montmorency par Christian Péligry
Rendez-vous à 17 heures salle Pierre-de-Gorsse, Hôtel Dumay
Quel Toulousain n’a vu, un jour ou l’autre, la dalle commémorative rappelant l’exécution d’Henri II de Montmorency, le 30 octobre 1632, dans la cour Henri IV du Capitole ? Qui n’a jamais entendu parler de la bataille de Castelnaudary qui mit un terme, deux mois plus tôt, à la révolte du Languedoc dont le jeune duc, âgé de 37 ans, avait pris la tête ? L'auteur revient sur une scène dramatique de l'histoire toulousaine, dont le héros exerce encore aujourd'hui une réelle fascination ; il s'efforce de mettre en évidence la personnalité, les ambitions déçues, les motivations d'un grand seigneur de l'âge baroque, à un moment où la France moderne se construisait sous le règne de Louis XIII et la férule du cardinal Richelieu.
Visite de l'exposition Fernand Pifteau. la passion du patrimoine écrit
Exposition conçue par le SICD – Université de Toulouse, présentée en deux lieux :
Musée du Vieux Toulouse : du 2 au 30 mai 2023
Bibliothèque universitaire de l’Arsenal : du 2 mai au 15 juin 2023
Rendez-vous Salle de Gorsse de l’Hôtel Dumay à 15 heures
Fernand Pifteau (1865-1942) n’a guère laissé de trace dans la mémoire toulousaine. Il a pourtant constitué une collection singulière et éclectique, qui est une composante essentielle du patrimoine culturel toulousain et une véritable mine pour l’histoire locale. Ce bibliophile atypique a exercé plusieurs métiers, dont celui de négociant en charbons et d’antiquaire mais n'a connu qu'une seule passion : le patrimoine écrit et graphique du pays toulousain. Il a ainsi collecté plusieurs milliers de documents écrits ou graphiques datés du XVe au XXe siècle, sur des sujets et sous des formes variées. On trouve dans sa collection aussi bien des livres anciens, gravures, manuscrits et journaux qu’un patrimoine plus modeste et plus éphémère, dont il ne reste souvent que peu de traces : brochures de quelques pages, libelles, actes officiels, prospectus, programmes, photographies, images de piété, factures à en-tête, cartons d’invitation… Fernand Pifteau a aussi laissé de nombreuses notes, principalement sur son sujet de prédilection : l’imprimerie toulousaine du XVe au XIXe siècle.
Cette exposition invitent à une promenade à travers une sélection de documents rares ou uniques qui met en lumière cette riche collection encore trop méconnue. Achetée par l’Université de Toulouse en 1946, elle est désormais conservée à la bibliothèque universitaire de l’Arsenal (Université Toulouse Capitole) dont elle constitue l’un des fleurons de son fonds patrimonial.
Merci de vous inscrire lors des permanences de l’association qui se tiennent à l’accueil du musée les mercredis et jeudis de 15h à 17h ou au 05 62 27 11 50. Aucune inscription par courriel ne sera prise en compte.
Jeudi 20 avril
Visite : les serres municipales
rendez-vous sur place à 14h45
19, boulevard de la Marne, 31400 Toulouse (à proximité du Pont des Demoiselles)
Métro Ligne B - station Saouzelong. Bus : lignes L9, arrêt Crampel ; ligne 44, arrêt Aristote
Une partie des serres date de 1887, l'autre est moderne. Situées dans le quartier de Rangueil, les serres municipales s'étendent sur plus de 2 hectares, au 19, boulevard de la Marne. Chaque année, elles produisent plus de 600 000 plantes qui décorent les espaces verts, jardins et ronds-points de la ville ; elles possèdent 2000 pots de violettes pour 130 variétés et une collection de 5 000 plantes d'intérieur, arbustes et arbres pour diverses décorations.
Merci de vous inscrire auprès de la permanence de l’association les mercredis et jeudis de 15 heures à 17 heures ou au 05 62 27 11 50 aux mêmes heures.
Présentation du livre : Les peintres du Languedoc au XVIIe siècle par Jean Penent
Rendez-vous à 17 heures salle Pierre-de-Gorsse, Hôtel Dumay
De la figure trop oubliée de Jacques Boulbène, émergeant à la fois du siècle Renaissant et de la fureur de la guerre civile, à ce nouveau volet du caravagisme illustré par Guy et Jean François, Jean Chalette et Nicolas Tournier, au maniérisme renouvelé de l’intriguant frère Ambroise Frédeau, à la flamboyante génération baroque d’Hilaire Pader, Jean-Pierre Rivalz, Antonio Verrio, André Lébré, Jean Troy, aux expatriés très présents Sébastien Bourdon et François de Troy, jusqu’aux classicisants Reynaud Levieux, Raymond Lafage et Antoine Rivalz préparant le siècle à venir, ainsi se déroule la fresque colorée de la peinture du Languedoc au XVIIe siècle, dans sa diversité, son foisonnement et son étonnante unité, avec ses foyers actifs du Puy-en-Velay, de Narbonne, de Montpellier, tous convergeant vers Toulouse.
Lundi 20 mars
Conférence : "A l'origine des Jeux floraux, le chant des derniers troubadours" par Georges Passerat
Rendez-vous à 17 heures à l’hôtel Dumay, salle Pierre-de-Gorsse
Nous vous convions à un voyage dans le temps au cœur des cours de Rodez, de l'Armagnac, de Narbonne et de la Catalogne, les lieux où ont "couvé" les futurs mainteneurs du gai Saber qui jaillit tout d'un coup en mai 1324...
Jeudi 16 mars
Présentation du livre Joseph Niel. Un poète et son temps par Christophe Marquez
Rendez-vous à 17 heures à l’hôtel Dumay, salle Pierre-de-Gorsse
Découvrez la vie et l’œuvre du poète et philanthrope Joseph Niel. À l’issue de la présentation une séance de dédicace aura lieu.
Vendredi 10 mars
Visite guidée de la chapelle Saint-Joseph de la Grave
Rendez-vous sur place, sur les marches de la chapelle, à 14h45
Repère du quartier Saint-Cyprien, la chapelle de la Grave a été bâtie au XVIIIe siècle sur un banc de gravier laissé par la Garonne, qui lui a donné son nom. Elle fait partie de l’hôpital de la Grave, érigé en 1197 afin de recevoir les pestiférés. Sa consécration à saint Joseph, patron des charpentiers, met l’accent sur le rôle qu’il eut au XVIIe siècle pendant la période du Grand Renfermement des pauvres. Il comprenait alors de nombreux ateliers destinés à former les nécessiteux à des métiers pour les placer chez des artisans.
Merci de vous inscrire lors des permanences de l’association les mercredis et jeudis de 15h à 17h en vous acquittant de la somme de 8 € ou par courrier accompagné d’un chèque.
Dimanche 19 mars
Concert du quatuor Ganne
Rendez-vous à 16 heures, Hôtel Dumay, salle Pierre-de-Gorsse
Le Quatuor Ganne (trio pour flûte et cordes) se produira un nouveau concert d’oeuvres de Mozart (trio flûte et cordes en do), de Bizet (adagietto de l’Arlésienne), Dvorak (quatuor américain), Fauré (Elégie) et Ganne (ouverture des Saltimbanques). Réalisé avec l’aide de l’association Sadir (prestataire de soins à domicile), ce concert devrait attirer tous les amateurs de musique de chambre.
Prix d’entrée 10 €, 8 € pour les membres des Toulousains de Toulouse,
gratuit pour les moins de 10 ans.
Venez nombreux l’ambiance sera à la fois intime et chaleureuse !
Lundi 13 février
Conférence : « L’architecture gothique méridionale : une réaction face à l’hérésie ? »
Par Christophe Balagna, maître de conférences en histoire de l’art du Moyen Âge à l’Institut catholique de Toulouse
Rendez-vous à 17 heures à l’Hôtel Dumay
Au XIIIe siècle, les terres du sud voient éclore un nouveau style architectural qui, bien que gothique, se différencie largement de celui adopté dans les grandes cathédrales du royaume capétien. La région toulousaine est, en effet, le théâtre de bouleversements politiques et religieux qui vont conduire au développement et à la diffusion d’un type d’édifice dont le plan, l’élévation et le décor ont connu un immense succès et ce, jusqu’à la fin du Moyen Âge. Nous essaierons alors de mieux comprendre les raisons qui ont présidé à l’apparition du « gothique méridional » dont Toulouse est sans doute le berceau, au travers de deux monuments fondateurs, la cathédrale Saint-Étienne de l’évêque Foulques et l’église des Dominicains.
Vendredi 20 janvier
Visite : de l’exposition « Combattre l’oubli : les objets en héritage » au Musée Départemental de la Résistance
Rendez-vous à 15 heures, 52 allées des Demoiselles, bus ligne L7, arrêt Demouilles (5 mn)
Riche d’une collection de plus 8000 objets et documents d’archives, le MDRD met ses donateurs à l’honneur, ces anciens et nouveaux passeurs de mémoires qui ont confié depuis près de 30 ans leurs histoires intimes, parfois douloureuses, pour lutter contre l’oubli.
À travers 12 îlots, découvrez 12 des centaines de dons faits au musée. Datant des années 70 ou bien faits récemment, chacun d’eux forment un tout qui vient enrichir nos connaissances et participe à la lutte contre l’oubli, dans un contexte ou le négationnisme et la haine mettent en dangers la démocratie et remettent en cause les libertés.
Merci de vous inscrire lors des permanences les mercredis et jeudis de 15 h à 17 h ou au 05 62 27 11 50.
Lundi 23 janvier
Conférence : Les comtes de Toulouse : cinq siècles d’histoire. Jacques Frexinos
Rendez-vous à 17 heures salle Pierre-de-Gorsse
La période des comtes de Toulouse s’étale de 778 à 1272 avec, au moins, 24 comtes. Au tout début, Toulouse appartenait au royaume d’Aquitaine dont elle était la capitale.
Le premier comte, Chorson (ou Torson), fut nommé par Charlemagne puis après dix ans de règne révoqué, pour faute grave. Il a précédé six autres comtes, toujours nommés, qui furent en quelque sorte de hauts fonctionnaires désignés par l’empereur. Avec Frédelon, le septième comte, la fonction devint ensuite héréditaire et c’est là que débuta la maison Raimondine qui allait devenir progressivement une de plus puissantes de France. Elle était toujours vassale de la couronne, mais en réalité beaucoup plus importante territorialement et militairement.
La première croisade, en 1095, vit Raimond IV à sa tête et, après la prise de Jérusalem en 1099, la fondation du comté de Tripoli marqua pendant 88 ans la présence toulousaine parmi les États Latins du Moyen-Orient. À peu près au même moment, les premières libertés communales furent acquises à Toulouse sous Alphonse Jourdain (1112-1148). Elles s’affirmèrent ensuite avec Raimond V en même temps que survint l’apogée des troubadours. Mais ce fut aussi aussi l’émergence du catharisme.
Hélas, la croisade des Albigeois sous Raimond VI, mit un terme à la grandeur de Toulouse et le désastreux traité de Meaux-Paris, en 1229, fut le prélude à la fin des comtes de Toulouse. Ceux-ci disparurent en 1272 avec la mort d’Alphonse de Poitiers et le comté tomba alors définitivement dans la corbeille du royaume de France.