Jeudi 11 janvier
Visite du musée  des Compagnons du Tour de France
Rendez-vous sur place à 15 heures, au 12-14 rue Tripière
Des charpentes pour maisons de fées, des modèles réduits d’escaliers, et même une robe en fer forgé : on trouve des chefs-d’œuvre insolites dans ce musée, où l’on est accueilli par des petits lapins ! Cette ancienne Maison des Compagnons Charpentiers expose aujourd’hui des œuvres réalisées par les jeunes Compagnons pendant leur Tour de France. Les œuvres présentées sont en bois et pierre, aussi de l'acier, mais on peut également admirer le travail des Boulangers. L’extérieur du lieu mérite qu’on s’y attarde, avec son superbe balcon et ses petits lapins sculptés dans les murs, symboles des Apprentis, qui écoutent bien leurs maîtres grâce à leurs grandes oreilles.
Pas d’inscription nécessaire.
jeudi 14 décembre
Visite : Le 93e Salon des Artistes Méridionaux
Rendez-vous à 15 heures sur place : 3 place Guy-Hersant. Accès Métro ligne B Saint-Agne ou Empalot
Cette année, les artistes ont dû se pencher sur le thème de l’équilibre, thème de ce 93e Salon des Artistes Méridionaux, mais pas trop, justement, pour ne pas le perdre. L’ont-ils trouvé, l’ont-ils perdu, dans tous les cas, ils l’ont cherché. « Je ne cherche pas, je trouve » ; cette citation, célèbre de Picasso, semble avoir eu un effet très positif sur les nombreux exposants. Et sans prétention ils ont assumé. Comme chaque Salon annuel, c’est un évènement unique par la qualité de sa sélection et la nouveauté de voir des oeuvres qui n’ont jamais été exposées jusque-là. Elles ne restent plus qu’à être trouvées.
La visite pourra se poursuivre par une conférence à 16 heures : « Art et Artisanat, le bel équilibre » par Daniel Gay.
Merci de vous inscrire lors des permanences les mercredis et jeudis de 15 h à 17 h ou au 05 62 27 11 50.
Mercredi 13 décembre
visite guidée de l’exposition Le temps de Giacometti aux Abattoirs
rendez-vous à 14h45 sur place, 76 allées Charles-de-Fitte
Le cheminement d’Alberto Giacometti (1901-1966), artiste emblématique du XXe siècle, est d’une grande singularité. Dans les années 1920, il absorbe la fin du mouvement cubiste, puis incarne le sculpteur surréaliste par excellence. En revanche, après-guerre, alors que les abstractions triomphent de part et d’autre de l’Atlantique, il affirme un choix qui lui est propre, à lui et à quelques autres : celui de la figuration. Très apprécié pour ses représentations emblématiques d’une humanité à la fois meurtrie et en mutation, en phase avec la pensée existentialiste, faisant écho dans son art aux temps récents de guerre, de massacres et d’angoisse nucléaire, il trace une voie unique.
    Merci de vous inscrire lors des permanences de l’association les mercredis et jeudis de 15h à 17h et de vous acquitter de la somme de 18€30.
lundi 11 décembre
Conférence : Les Noëls occitans d’antan par l’abbé G. Passerat.
Rendez-vous à 17 heures à l’Hôtel Dumay
En ces temps de l’avent, le père Passerat nous racontera les traditions, les croyances et les habitudes des Noëls d’autrefois.
Lundi 20 novembre
Conférence : Les femmes dans la Résistance à Toulouse par Elérika Leroy
Rendez-vous à 17 heures à l’Hôtel Dumay.
« La difficulté de l’histoire des femmes tient d’abord à l’effacement de leurs traces, tant publiques que privées. » L’historienne Michelle Perrot introduit ainsi son livre sur « les femmes ou les silences de l’histoire ». Ainsi le rôle des femmes dans la Résistance a été capital mais reste méconnu. À travers des itinéraires féminins, l’idée est de porter un autre regard sur l’histoire de l’engagement clandestin à Toulouse.
jeudi 23 novembre
Visite sur les traces des Cordeliers par Daniel Cazes, conservateur honoraire du patrimoine
Rendez-vous à 15 heures dans la cour de l'Hôtel Dumay (attention changement par rapport à ce qui fut annoncé dans L'Auta !)
Transformé en magasin militaire après la Révolution Française et sous le Premier Empire, l’ancien et immense couvent médiéval toulousain des Cordeliers (on appelait ainsi les frères franciscains en raison de la corde qui ceignait leur vêtement) aurait pu être sauvé de la destruction, comme celui des Jacobins. On l’admirerait aujourd’hui comme l’un des monuments majeurs de la ville. Malheureusement, diverses démolitions (du grand cloître notamment) et un terrible incendie en décidèrent autrement au cours du XIXe siècle. Plutôt que de la restaurer, l’église presque jumelle de celle des Jacobins fut démolie. Cependant, sur le site, se dressent encore le clocher, quelques murs et le portail ruinés de cette église, et tout un corps de bâtiment médiéval qui abrite encore la grande sacristie et la salle capitulaire
voûtées. Évocation de la majeure partie du monument disparu, cette visite permettra de voir ce qui en reste et qui est d’un grand intérêt patrimonial.
Merci de vous inscrire lors des permanences de l’association les mercredis et jeudis de 15 h à 17 h ou au 05 62 27 11 50 aux mêmes heures.

Mercredi 28 juin
Visite du château de Purpan
Rendez-vous à 14h45 à l’Ecole d'Ingénieurs de Purpan installée sur le site du château de Purpan, 75 voie du Toec   31076   Toulouse. Accès par bus  L2 - arrêt devant, tramway arrêt à Casselardit
Monsieur Daydé, directeur de l’École nous fera visiter le site.
Léonard Rolland possédait, en 1487, un vaste domaine appelé alors Lavelanet. Au moment de l'établissement du cadastre de 1571, ces terres appartenaient à Béranger de Caylon, officier subalterne au greffe du Parlement. Au début du XVIIe siècle, ce fief passa aux Purpan (étymologiquement le pain pur) et allait rester dans cette famille jusqu'en 1696. Criblé de dettes, l'avocat au Parlement Pierre de Purpan vendit la propriété à noble Pierre de Colomès, ancien capitoul. Àson tour cette famille connut de graves difficultés financières aussi, le 27 avril 1784, le Parlement rendit un arrêt sévère: il attribua Purpan à Claire- Françoise du Barry, dite Chon, et à sa cadette Jeanne-Marie- Marthe, dite Bischi. Ces demoiselles étaient les soeurs de Guillaume et de Jean-Baptiste du Barry dit le Roué, et les belles- soeurs de Madame du Barry, la favorite de Louis XV. Elles consacrèrent d'importantes sommes d'argent pour élever un magnifique château là où n'était qu'un rustique manoir… L’installation de l’école, en 1920, va quelque peu changer la physionomie du domaine. La visite se clôturera par une surprise botanique
Merci de vous inscrire lors des permanences de l’association, au premier étage du musée. Visite gratuite.

Exposition
Carlos Pradal, encres et lavis du 19 juin au 21 septembre, du lundi au samedi de 14h à 18h

L’œuvre peinte de Carlos Pradal est connue de beaucoup de Toulousains, mais sa facette de dessinateur l’est beaucoup moins. A travers une soixantaine de dessins, regroupant mine de plomb, encre de chine, aquarelles et gouache, le musée du Vieux-Toulouse souhaite faire découvrir au public l’œuvre dessinée de Carlos Pradal. 
Evoquant tous les sujets chers à Pradal, le contemplateur pourra voir des chanteurs, des nues, des corridas, des portraits...
Visite de l'exposition saint Thomas d'Aquin, une sagesse offerte à tous
Georges Baccrabère, Institut Catholique de Toulouse
Rendez-vous sur place, 31 rue de la Fonderie à 15 heures
L’exposition, qui s’attachera à retracer les éléments majeurs de la vie de saint Thomas d’Aquin (l’entrée dans l’ordre des Prêcheurs émergeant et la formation, le travail du philosophe et théologien, la dévotion et la production du docteur eucharistique, ainsi que la sainteté d’une vie donnée à Dieu), présentera des pièces artistiques majeures jamais exposées au public, appartenant à des collectionneurs privés, tels le retable du Maître de la Croix des Piani d’Invrea (1335) et Le Saint-Sacrement de Guillaume Gabron (XVIIe s.), ainsi que la toile d’Antoine Nicolas, Saint Thomas d’Aquin, fontaine de Sagesse (1648), conservée à Notre-Dame de Paris. L’influence intellectuelle du docteur se découvrira par un ensemble de manuscrits et d’imprimés provenant majoritairement de l’ancien couvent des dominicains de Toulouse qui, du XIIIe au XXe siècle, diffusèrent sa pensée philosophique, exégétique et théologique. La bulle papale de sa canonisation sera également mise à l’honneur. Auprès de ces œuvres de qualité et de grand format, le visiteur pourra découvrir des pièces plus modestes (peintures, estampes, sculptures, émaux, objets liturgiques) qui attestent la continuité de l’estime et de la dévotion dont jouit le saint.
Merci de vous inscrire lors des permanences de l’association qui se tiennent à l’accueil du musée les mercredis et jeudis de 15h à 17h en vous acquittant de la somme de 3 €. Aucune inscription par courriel ne sera prise en compte.

Lundi 17 avril
Conférence : Le duc de Montmorency par Christian Péligry
Rendez-vous à 17 heures salle Pierre-de-Gorsse, Hôtel Dumay
Quel Toulousain n’a vu, un jour ou l’autre, la dalle commémorative rappelant l’exécution d’Henri II de Montmorency, le 30 octobre 1632, dans la cour Henri IV du Capitole ? Qui n’a jamais entendu parler de la bataille de Castelnaudary qui mit un terme, deux mois plus tôt, à la révolte du Languedoc dont le jeune duc, âgé de 37 ans, avait pris la tête ? L'auteur revient sur une scène dramatique de l'histoire toulousaine, dont le héros exerce encore aujourd'hui une réelle fascination ; il s'efforce de mettre en évidence la personnalité, les ambitions déçues, les motivations d'un grand seigneur de l'âge baroque, à un moment où la France moderne se construisait sous le règne de Louis XIII et la férule du cardinal Richelieu.

