Vendredi 10 mars
Visite guidée de la chapelle Saint-Joseph de la Grave
Rendez-vous sur place, sur les marches de la chapelle, à 14h45
Repère du quartier Saint-Cyprien, la chapelle de la Grave a été bâtie au XVIIIe siècle sur un banc de gravier laissé par la Garonne, qui lui a donné son nom. Elle fait partie de l’hôpital de la Grave, érigé en 1197 afin de recevoir les pestiférés. Sa consécration à saint Joseph, patron des charpentiers, met l’accent sur le rôle qu’il eut au XVIIe siècle pendant la période du Grand Renfermement des pauvres. Il comprenait alors de nombreux ateliers destinés à former les nécessiteux à des métiers pour les placer chez des artisans.
Merci de vous inscrire lors des permanences de l’association les mercredis et jeudis de 15h à 17h en vous acquittant de la somme de 8 € ou par courrier accompagné d’un chèque.
Dimanche 19 mars
Concert du quatuor Ganne
Rendez-vous à 16 heures, Hôtel Dumay, salle Pierre-de-Gorsse
Le Quatuor Ganne (trio pour flûte et cordes) se produira un nouveau concert d’oeuvres de Mozart (trio flûte et cordes en do), de Bizet (adagietto de l’Arlésienne), Dvorak (quatuor américain), Fauré (Elégie) et Ganne (ouverture des Saltimbanques). Réalisé avec l’aide de l’association Sadir (prestataire de soins à domicile), ce concert devrait attirer tous les amateurs de musique de chambre.
Prix d’entrée 10 €, 8 € pour les membres des Toulousains de Toulouse,
gratuit pour les moins de 10 ans.
Venez nombreux l’ambiance sera à la fois intime et chaleureuse !
Lundi 13 février
Conférence : « L’architecture gothique méridionale : une réaction face à l’hérésie ? »
Par Christophe Balagna, maître de conférences en histoire de l’art du Moyen Âge à l’Institut catholique de Toulouse
Rendez-vous à 17 heures à l’Hôtel Dumay
Au XIIIe siècle, les terres du sud voient éclore un nouveau style architectural qui, bien que gothique, se différencie largement de celui adopté dans les grandes cathédrales du royaume capétien. La région toulousaine est, en effet, le théâtre de bouleversements politiques et religieux qui vont conduire au développement et à la diffusion d’un type d’édifice dont le plan, l’élévation et le décor ont connu un immense succès et ce, jusqu’à la fin du Moyen Âge. Nous essaierons alors de mieux comprendre les raisons qui ont présidé à l’apparition du « gothique méridional » dont Toulouse est sans doute le berceau, au travers de deux monuments fondateurs, la cathédrale Saint-Étienne de l’évêque Foulques et l’église des Dominicains.
Vendredi 20 janvier
Visite : de l’exposition « Combattre l’oubli : les objets en héritage » au Musée Départemental de la Résistance
Rendez-vous à 15 heures, 52 allées des Demoiselles, bus ligne L7, arrêt Demouilles (5 mn)
Riche d’une collection de plus 8000 objets et documents d’archives, le MDRD met ses donateurs à l’honneur, ces anciens et nouveaux passeurs de mémoires qui ont confié depuis près de 30 ans leurs histoires intimes, parfois douloureuses, pour lutter contre l’oubli.
À travers 12 îlots, découvrez 12 des centaines de dons faits au musée. Datant des années 70 ou bien faits récemment, chacun d’eux forment un tout qui vient enrichir nos connaissances et participe à la lutte contre l’oubli, dans un contexte ou le négationnisme et la haine mettent en dangers la démocratie et remettent en cause les libertés.
Merci de vous inscrire lors des permanences les mercredis et jeudis de 15 h à 17 h ou au 05 62 27 11 50.
Lundi 23 janvier
Conférence : Les comtes de Toulouse : cinq siècles d’histoire. Jacques Frexinos
Rendez-vous à 17 heures salle Pierre-de-Gorsse
La période des comtes de Toulouse s’étale de 778 à 1272 avec, au moins, 24 comtes. Au tout début, Toulouse appartenait au royaume d’Aquitaine dont elle était la capitale.
Le premier comte, Chorson (ou Torson), fut nommé par Charlemagne puis après dix ans de règne révoqué, pour faute grave. Il a précédé six autres comtes, toujours nommés, qui furent en quelque sorte de hauts fonctionnaires désignés par l’empereur. Avec Frédelon, le septième comte, la fonction devint ensuite héréditaire et c’est là que débuta la maison Raimondine qui allait devenir progressivement une de plus puissantes de France. Elle était toujours vassale de la couronne, mais en réalité beaucoup plus importante territorialement et militairement.
La première croisade, en 1095, vit Raimond IV à sa tête et, après la prise de Jérusalem en 1099, la fondation du comté de Tripoli marqua pendant 88 ans la présence toulousaine parmi les États Latins du Moyen-Orient. À peu près au même moment, les premières libertés communales furent acquises à Toulouse sous Alphonse Jourdain (1112-1148). Elles s’affirmèrent ensuite avec Raimond V en même temps que survint l’apogée des troubadours. Mais ce fut aussi aussi l’émergence du catharisme.
Hélas, la croisade des Albigeois sous Raimond VI, mit un terme à la grandeur de Toulouse et le désastreux traité de Meaux-Paris, en 1229, fut le prélude à la fin des comtes de Toulouse. Ceux-ci disparurent en 1272 avec la mort d’Alphonse de Poitiers et le comté tomba alors définitivement dans la corbeille du royaume de France.
Jeudi 8 décembre
Conférence-dégustation : de saint Jacques à saint Vincent
Rendez-vous à 18 heures à l’hôtel Dumay
Une soirée riche en deux temps : la présentation du livre « Vers Compostelle » (PUM), par Quitterie Cazes et Sébastien Rayssac, enseignant chercheurs à l’Université Toulouse Jean Jaurès. Puis une conférence-dégustation à deux voix sur les liens tissés entre les chemins de Compostelle et les vignobles du Sud- Ouest par Sébastien Penari (Agence Française des Chemins de Compostelle)
et France Gerbal-Medalle (Géographe, responsable pédagogique de la filière Bachelor Marketing du Vin & OEnotourisme, Toulouse Business School) avec
une dégustation de vins du Sud-Ouest. Cette animation est organisée avec le soutien de l’Interprofession des Vins du Sud Ouest.
Vendredi 9 décembre
Visite : Exposition Niki de Saint-Phalle aux Abattoirs
Rendez-vous sur place à 16h20. Accès : Métro – Ligne A – Station Saint-Cyprien-République. Bus – Ligne 31 et 45 – Arrêt "Les Abattoirs".
Pour la première fois, l’exposition se consacrera aux années 1980 et 1990 de l’artiste franco-américaine. Si les années 1960 et 1970 ont rendu Niki de Saint Phalle célèbre, grâce à ces emblématiques Tirs et Nanas ou encore avec sa proximité avec le Nouveau réalisme, il est temps de regarder ce qu’on appelle faussement « la deuxième partie » de sa carrière. Moins connue, ces années sont pourtant marquées par une liberté, un affranchissement, une diversité de travail, un engagement et un modèle d’entreprenariat, novateurs et exemplaires.
Merci de vous inscrire lors des permanences les mercredis et jeudis de 15 h à 17h, en vous acquittant de la somme de 10 euros.
Lundi 12 décembre
Conférence : Toulouse des peintres et couleurs d’Occitanie par Audrey Marty
Rendez-vous à 17 heures à l’hôtel Dumay
L’auteur des deux ouvrages consacrés à Toulouse vu par les peintres et l’Occitanie en peinture nous présentera ses ouvrages et une partie des œuvres publiées à cette occasion afin de se plonger dans les sources d’inspirations des artistes de talent sélectionnés.
Jeudi 10 novembre
Visite : L’Envol des Pionniers
Rendez-vous sur place, 6 rue Jacqueline Auriol à 15h. Accès par bus : Lineo 8, arrêt Piste des Géants. Ligne 23, depuis le centre-ville ou depuis la station de métro Rangueil (ligne B), arrêt Latécoère ou arrêt Jardins De La Ligne. Lignes 80 et 27 depuis la station de métro Rangueil (ligne B), arrêt Latécoère
Dans les 700m² du magasin général, le parcours de visite retrace l’histoire du site de Montaudran, les débuts de l’aviation avec la fabuleuse épopée des lignes Latécoère et l’Aéropostale. L’exposition est divisée en 4 grandes thématiques :
- Montaudran : retrace l’histoire industrielle du site
- La Ligne : explique les défis liés à l’Aéropostale
- Des avions et des hommes : raconte les témoignages de ceux qui ont participé à l’aventure
- Le courrier et les territoires : transmet le sens du devoir lié au défi de l’Aéropostale
Au détour de chaque séquence, vous serez plongé dans le quotidien des pionniers au travers de témoignages, d’objets personnels, de reconstitutions ou d’expériences plus ludiques.
Merci de vous acquitter de 10 € auprès de la permanence de l’association les mercredis et jeudis de 15h à 17h.
Lundi 21 novembre
Conférence : l’École poétique toulousaine par Amandine de Pérignon
Rendez-vous à l’hôtel Dumay à 17 heures
Nous remonterons le temps à la recherche de ces poètes quelque peu oubliés : les frères Magre, Emmanuel Delbousquet, Marc Lafargue et leurs suiveurs, en brossant le contexte qui a vu l’émergence de cette « école » originale et son évolution à travers les revues, les publications mais aussi les artistes associés au mouvement qui a imaginé l'expression de "Toulouse ville Rose".